Transactions et prix en hausse selon Century 21

Finie la crise ? Si le redémarrage du marché immobilier n’est pas encore assuré, « les signes d’une reprise se confirment », estime Century 21. Dans sa dernière note de conjoncture, publiée mercredi, le réseau fait état d’une augmentation de 7,86 % du nombre de transactions réalisées par ses agences au cours des trois premiers mois de l’année, par rapport au quatrième trimestre 2009. En comparaison annuelle, le rebond atteint 38,6 %. « Malgré les précautions d’usage à prendre en matière statistique, cette évolution permet d’affirmer que l’activité repart à la hausse, et ce, que ce soit pour le marché des maisons comme pour celui des appartements », commente Century 21.

En termes de prix, l’heure est également à la hausse, avec un gain de 0,41 % sur le trimestre, après une hausse de 4,4 % entre les troisième et quatrième trimestres de l’année dernière. En moyenne, sur l’ensemble du territoire, le m² s’est négocié à 2 456 euros à la période considérée, soit 6,97 % de plus qu’au premier trimestre 2009. Avec, cette fois, d’importantes différences entre les appartements (+1,09 % sur le trimestre, +9,28 % sur un an) et les maisons (respectivement +0,51 et +4,31 %).

Baisse des transactions à Paris

« Le marché est aujourd’hui assagi et prouve, à chaque sursaut de prix trop brutal, qu’il sait se réajuster par les volumes, dans un premier temps, puis par les prix dans un second », résume le réseau. Ainsi, à Paris, où les prix s’affichent en hausse de 7,4 % entre le quatrième trimestre 2009 et le premier trimestre 2010, Century 21 observe une baisse de 3,6 % des ventes. A noter également que les régions où les hausses de prix avaient été les plus fortes fin 2009, ont connu au premier trimestre les corrections les plus marquées. C’est le cas des Pays de Loire (-14 % sur le trimestre), la Franche-Comté (-11 %), et la Haute-Normandie (-9,5 %).

Sur l’année, en moyenne nationale, Century 21 maintient sa prévision une progression des prix comprise entre 1 et 3 %, « à condition que les taux d’intérêt ne subissent pas d’augmentation ».