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Prix immobilier

Une année 2017 "exceptionnelle" pour les professionnels de l'immobilier

Très bon cru 2017 pour les réseaux d'agences immobilières

Très bon cru 2017 pour les réseaux d'agences immobilières - Wikimedia

Les réseaux d'agences Guy Hoquet et Laforêt ont dressé leur bilan, faisant état d'une activité très soutenue l'an passé malgré des prix de l'immobilier en hausse. Et pour 2018, l'optimisme est de mise.

L'année 2017 aura été un très bon cru pour les réseaux d'agences immobilières dont l'activité, très soutenue dans les grandes métropoles où les Français ont été nombreux à acquérir un logement ancien, n'a pas fléchi malgré une hausse des prix.

Après un millésime 2016 déjà très favorable, le marché de l'immobilier ancien a connu un "dynamisme sans précédent" l'an dernier "malgré de fortes tensions relevées depuis le début de l'automne", observe mercredi le réseau Laforêt, qui compte 700 agences.

Celui-ci a vu son activité bondir de 14% en France tandis que son concurrent Guy Hoquet (groupe Nexity, 500 agences) évoque une année "exceptionnelle" qui restera "dans la mémoire de tous", avec une hausse de ses ventes de 11,5%. Mi-décembre, Orpi (1200 agences) avait fait état de volumes de ventes en hausse de 7%.

Cette "activité dense n'a pas été freinée par des prix au m2 en hausse, entre +2,1% pour la province et +6,1% pour la capitale", au sein des transactions conclues par les agences Guy Hoquet.

"Le contexte favorable, et notamment les taux de crédit exceptionnellement bas, ont permis aux Français porteurs de projets immobiliers de les concrétiser rapidement et dans des conditions avantageuses", souligne son directeur général, Fabrice Abraham.

L'optimisme est de mise

Et en Île-de-France, les investisseurs s'intéressent aux territoires "dynamisés par l'effet Grand Paris" comme Saint-Ouen, Villejuif ou Cachan, note Laforêt.

"Toute la France n'a pas été frappée de la même manière" par la hausse des prix et "de gros écarts sont à constater", observe Guy Hoquet: la "palme" revient à Bordeaux, avec +17% en un an, au sein des ventes du réseau, contre une moyenne nationale de +2,6% et +3,5% dans le pays, chez Laforêt.

Le marché reste "fracturé", avec un "manque de biens à la vente dans les grandes métropoles ou les centres villes" et "un stock encore important dans les territoires ruraux", commente de son côté Laforêt.

Les délais de vente se sont raccourcis à 89 jours en moyenne en France chez Guy Hoquet et 86 jours chez Laforêt, 61 et 56 jours respectivement à Paris.

Cela "témoigne de la tension du marché", estime Christine Fumagalli, présidente d'Orpi depuis le 1er janvier, qui aborde toutefois "sereinement" 2018, grâce à des taux de crédit toujours très bas.

"L'optimisme est de mise" pour cette année, renchérit Guy Hoquet, notant une décélération de la hausse des prix fin 2017. Le réseau sera néanmoins attentif aux annonces prochaines du gouvernement "susceptibles d'impacter le marché immobilier à venir". De son côté, Laforêt attend un marché plus "modéré" au terme d'une année "hors norme".

Avec AFP

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