Crédit immobilier : La renégociation plus que jamais d'actualité
« Les banques accordent aujourd’hui des taux inférieurs à 3 % sur la quasi-totalité des durées disponibles, explique Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux. A de tels niveaux, même les emprunteurs remboursant un prêt souscrit en 2010 (précédent point bas sur le marché des taux, ndlr) doivent se poser la question d’une renégociation ». Ces ménages ayant emprunté, en moyenne, autour de 3,50 % sur 20 ans, contre 2,80 % aujourd’hui, ils bénéficient désormais d’un différentiel de taux suffisamment important pour envisager l’opération.
Idem pour les ménages ayant emprunté plus récemment. « Il y a quelques semaines encore, nous expliquions à nos clients qu’il leur fallait avoir amorti leur emprunt suffisamment longtemps pour compenser les indemnités de remboursement anticipés (IRA)* engendrés par la renégociation, poursuit Mme Bernier. Aujourd’hui, même un crédit souscrit en septembre 2013 peut très bien être renégocié ».
Bonne nouvelle, le mouvement de baisse des taux devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année, rendant la renégociation envisageable à un nombre plus important d’emprunteurs.
*soit 3 % du capital restant dû plafonnés à 6 mois d’intérêts ; A cette somme s’ajoutent les frais de dossier plus 1 à 1,2 % de frais de garantie pour le nouveau prêt
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