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Crédit immobilier : les courtiers sont devenus incontournables

Le phénomène s’est intensifié ces dernières années

Le phénomène s’est intensifié ces dernières années - Boyan Topaloff - AFP

Le phénomène s’est intensifié ces dernières années : en 2015, près de 40 % des crédits immobiliers accordés par les banques ont été négociés en amont par un courtier. Une proportion qui se situait seulement à 15 % en 2000.

Malgré des taux de crédit particulièrement affriolants, les emprunteurs sont à la recherche du prêt qui leur coûtera le moins cher. Pour ce faire, ils peuvent passer des heures devant leur écran sur internet pour dénicher le bon plan ou recourir à des experts, à savoir les courtiers en crédit. Car le taux n’est pas à lui seul l’unique paramètre à prendre en compte : la durée, la mensualité, l’assurance sont aussi des éléments à soupeser et rares sont les particuliers qui disposent d’une connaissance suffisamment dense pour prétendre pouvoir se substituer aux spécialistes.

Une profession encadrée

Trouver un meilleur taux en passant par un courtier en prêt immobilier n’est pas simple. La profession est encadrée par la loi de régulation bancaire et financière du 22 octobre 2010 : les courtiers doivent avoir le statut d'intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP), avec enregistrement à l'Orias, le Registre unique des intermédiaires en assurances, banque et financement depuis janvier 2013. « Le courtier ne représente pas les banques. Il est mandaté par le client et travaille dans son intérêt, avec un devoir de conseil », déclarait à l’Express, Philippe Taboret, directeur général adjoint du courtier Cafpi et président de l'Apic (Association professionnelle des intermédiaires en crédits). Qu’est-ce qui distingue donc le bon du moins bon courtier ?

Avoir un bon réseau auprès des banques

C’est une lapalissade : plus l’intermédiaire noue des relations fécondes avec les banques, plus il sera à même de faire obtenir de bonnes conditions à son client. La plupart des courtiers travaillent avec l’ensemble des banques. Ils se distinguent par leur capacité à être présent sur leur terrain.

Un spécialiste du crédit face à un généraliste des nombreux produits bancaires Chaque année, les courtiers négocient des milliards d'euros de prêt mais il ne faut pas les confondre avec un banquier : ils connaissent toutes les banques, leurs « promos » du moment, leurs cibles –certaines ne visent que les gros budgets, d’autres s’ouvrent à des ménages aux revenus plus médians, etc.-. Quelle est la plus-value d’un courtier ? On peut considérer que le conseiller bancaire est un généraliste tandis qu’un courtier est un spécialiste du crédit. En effet, votre conseiller bancaire est tenu de vous informer sur l’ensemble des produits qu’il commercialise, du crédit à l’assurance auto en passant par les placements financiers, etc. Un courtier, lui, est uniquement focalisé sur le crédit.

Économies et gain de temps

Faites-vous des économies en passant par un courtier que vous aurez à rémunérer ? A priori, oui. De l’ordre de 12 000 € d’après la pointilleuse association de consommateurs Que Choisir-60 millions de consommateurs. Concrètement, les courtiers perçoivent des commissions de banque et des honoraires de leurs clients. Les commissions de banque sont des recettes 100% garanties. De même, les honoraires des clients sont en règle générale incorporés au montant du crédit et réglés au moment du déblocage des fonds. Là aussi, l’opération est sécurisée.

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