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Crédit immobilier : "Les fondamentaux du marché restent sains"

Le crédit immobilier français n'apparaît pas pour l'heure menacé, selon Cafpi

Le crédit immobilier français n'apparaît pas pour l'heure menacé, selon Cafpi - dr

« Il n’y a pas lieu de paniquer » au sujet de l’impact de la crise financière sur les conditions de crédit. C’est ce que déclare le courtier en crédit Cafpi dans un communiqué, qui estime que les fondamentaux du marché ne sont pas impactés. Pour l'instant...

« Pour l’heure, la fébrilité des marchés financiers n’a pas d’impact sur les conditions de crédit. Les taux des OAT restent stables et à des niveaux bas », indique le courtier. Le maintien de ces taux, qui servent de référence aux banques pour leurs taux fixes, entraîne un « statu quo sur les conditions de crédit accordées aux particuliers ». Pour le moment, donc, tout va bien sur les taux de 10,15 ou 20 ans. Les plus couramment utilisés pour les prêts immobiliers.

Pas de calcul spéculatif

D’après Cafpi, « les fondamentaux du marché restent sains, tant dans la demande que dans l’offre ». En partie parce que l’acquisition d’un bien immobilier en France reste guidé par le « besoin de se loger et non par un calcul spéculatif », contrairement dans d’autres pays où une bulle immobilière existe.

Jeudi, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, rassurait les Français sur la santé des banques après les différentes rumeurs de faillite. Selon lui, « les évolutions récentes des marchés boursiers n’affectent pas la solidité financière des banques françaises et la capacité de résistance dont elles ont fait preuve depuis le début de la crise ».

Vigilance

Mais tout scénario de crise n’est pas pour autant à exclure, selon Cafpi : ce qui pourrait arriver « si les banques perdaient à nouveau confiance, on pourrait assister au même phénomène [qu’après la faillite de Lehman Brothers, en 2008, NDLR]. En outre, la dégradation de la note de la France aurait pour conséquence immédiate de renchérir les taux d’emprunt d’Etat et donc les OAT ». Dans cette hypothèse, les particuliers assisteraient à une nouvelle hausse importante des taux fixes.

André Figeard