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Crédit immobilier : où peut-on encore emprunter à moins de 2% ?

Des taux sous la barre des 2% dans une poignée de villes

Des taux sous la barre des 2% dans une poignée de villes - Pixabay

Une poignée de villes, essentiellement dans l'Est du pays, permettent encore d'emprunter à des conditions favorables. Mais à condition de disposer d'un solide dossier.

La remontée des taux d'intérêts de cet été aura été de courte durée. Et à l'automne, alors que le calme règne sur à nouveau sur les barèmes des banques, certaines villes restent encore très accessibles pour les emprunteurs disposant des meilleurs dossiers. Vousfinancer.com fait le point, et selon le courtier en crédit, il est encore possible pour ces profils d’y emprunter à moins de 2 % sur 20 ans, contre 2,60% désormais en moyenne nationale.

Alors, quelles sont ces villes où accéder à la propriété est le plus aisé, grâce à des taux plafonnés à 1,90% ? Premier constat : elles se situent toutes à l'Est du pays. Dans la moité Nord, on retrouve Metz et Strasbourg. Puis en descendant vers le sud, apparaissent Lyon, Grenoble et Toulon. Pour des durées d'emprunt un peu plus courtes, 17 ans, il est aussi possible de bénéficier de ce même niveau de taux à Marseille, ou encore un taux au plancher de 1,59% à Laval.

Recul des taux d'emprunt d'Etat

Des conditions de crédit qui restent donc très avantageuses, même si la hausse depuis le début de l'été atteint 2 à 3 points de base. "Si en mai, au moment où les taux étaient historiquement bas, on parvenait à négocier sur 20 ans des taux à 1,60 ou 1,70 %, nous obtenons désormais pour les très bons profils des taux à 1,90 %", explique Sandrine Allonier, responsable des relations banques de Vousfinancer.com.

"Compte tenu du recul des taux d’emprunt d’Etat et des objectifs élevés que se sont fixés les banques pour 2016, certaines ont fait le choix de diminuer leurs taux de crédit, notamment sur les prêts sur 20 ans ou plus", explique Jérôme Robin, président de Vousfinancer.com. L’objectif de ces banques est clair : reprendre des parts de marché en ciblant "de nouveau une clientèle de primo-accédants, dont la part reste encore faible", conclut le responsable.

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Léo Monégier