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Immobilier: ce qui a changé pour l'assurance-emprunteur avec la crise

Des métiers se sont adaptés

Des métiers se sont adaptés - Pixabay

Pour permettre au marché immobilier de continuer de fonctionner, les professionnels du crédit ont dû s'adapter et se montrer plus flexibles.

Le marché immobilier est sur pause, mais il n’est pas à l’arrêt. Ainsi, pour lui permettre de continuer à fonctionner, certains professionnels se sont adaptés. Magnolia, spécialiste de l’assurance de prêt, explique comment les acteurs du crédit et de l’assurance de prêt ont transformé leurs services pour s’adapter à cette situation.
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Les banques acceptent le report des échéances

L'ordonnance du 25 mars autorise les banques à accepter un report des échéances pendant cette période difficile. Mais attention, prévient Magnolia, “si l'emprunteur peut décaler les mensualités de son emprunt sur une période de 6 mois, il devra tout de même continuer à payer l'assurance emprunteur et supporter les frais induits par le report lorsque celui ci sera terminé”.

Délai prolongé pour les changements d’assurance de prêt

“Les délais de résiliation d'une assurance emprunteur sont prolongés de 3 mois après la sortie de la crise sanitaire (soit 1 mois après la sortie de crise + 2 mois de délai de résiliation)”, précise Magnolia.

Les assureurs plus flexibles sur le dossier médical

Depuis cette période de confinement, les emprunteurs peuvent remplir les questionnaires médicaux eux-mêmes lorsqu'ils doivent fournir des éléments complémentaires à l'assureur. S’ils doivent voir un médecin, les médecins assureurs ont mis en place un système de téléconsultations lorsque le cas médical de l'emprunteur le permet.

Magnolia ajoute que “beaucoup de compagnies d'assurance ont allégé leurs formalités médicales même dans une situation d’un emprunt élevé ou d’un emprunteur âgé (pas de prises de sang ou de RDV nécessaires avec un médecin généraliste...). Avant cette période, en général, les emprunteurs devaient passer des examens pour un emprunt de plus de 300.000 euros ou s'ils avaient plus de 45 ans. En revanche, pour un emprunteur dont l'état de santé nécessite des examens poussés, il devra attendre la sortie du confinement”.

Diane Lacaze