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PTZ, APL accession : les premiers effets pervers de la réforme ?

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Les Français qui envisagent d'acheter un bien immobilier pour la première fois (les "primo-accédants") sont moins nombreux à pouvoir concrétiser leur rêve. En janvier, ils ne représentaient plus que 47% des emprunteurs, contre 60% le mois précédent.

C'est ce qu'a constaté le courtier en crédit Cafpi, qui analyse chaque mois le profil de sa clientèle à partir des prêts signés. En cause, la réforme du Prêt à taux zéro (PTZ) et la suppression des APL Accession entrées en vigueur au 1er janvier 2018, qui "commencent à montrer leurs effets pervers".

Sans ces aides accordées à certains ménages sous conditions de ressources, "les plus modestes ont plus de difficultés à finaliser le financement de leurs acquisitions. Il est à espérer que la conférence de consensus sur le logement en cours incite le gouvernement à faire machine arrière sur ces sujets", a souligné le spécialiste dans un communiqué.

Recalibrage du PTZ, suppression de l'APL Accession... Les décisions du gouvernement commencent à peser sur la solvabilité des primo-accédants, contraints d'emprunter une somme d'argent moins élevée et sur une durée plus longue : 196.604 euros sur 235 mois fin 2018, contre 200.153 euros sur 239 mois en janvier, avec un effort en forte hausse passant de 4,21 années de revenus il y a un mois à 4,83 années aujourd’hui.

J. M.