Vous renégociez votre prêt ? N'oubliez-pas votre assurance-crédit !
Si quelques établissements de crédit ont commencé à relever leurs taux, le mois précédent a marqué une baisse « d’ampleur comparable sur tous les marchés ». En moyenne, ils atteignent 2,06 % pour l'accession dans le neuf et 1,99 % dans l'ancien, selon le Crédit Logement. L'environnement du crédit reste donc favorable aux emprunteurs, même si « on assiste à une stabilisation du marché, qui précède sans doute une lente remontée des taux », nous expliquait au début du mois Cécile Roquelaure, porte-parole du courtier Empruntis.
La période reste donc propice à la renégociation. Tant pour bénéficier de taux plus favorables que d'une meilleure assurance-emprunteur. Pour cette dernière, l'opération est loin d'être inintéressante : négocier l’assurance, qui dans de nombreux cas n'avait pas été choisie par l'emprunteur (avant la loi Hamon du moins), « peut représenter jusqu’à 15 % d’économie sur le coût total du crédit », selon Credixia. Pourquoi s'en priver ? Ce texte « autorise à ceux qui ont souscrit un prêt immobilier de bénéficier d’un délai d’un an pour renégocier le coût de leur assurance-crédit. Ils peuvent faire appel à une compagnie d’assurance indépendante si les conditions proposées sont plus intéressantes que l’assurance groupe de la banque », rappelle le courtier en crédit.